Psychonauts : achetez-le !

Vous n’aimez pas les jeux de plateforme ? Vous aimez Tim Burton ou Terry Gilliam quand ils ne sont pas déprimés (respectivement avant Batman II et L’étrange Noël de M. Jack inclus - oups merde, c’est 2 Burton, euh... alors les Monty Pythons ?) ? Vous aimez l’argent ? Alors achetez Psychonauts, du Dieu Tim Schafer ! Pourquoi ? Mais pour lui donner de l’argent, parce que ce gars là, il le mérite. Et en réponse aux questions précédentes : 1 - c’est un jeu de plateforme, un peu mal foutu (les amateurs de Mario feront des saltos dans leur slip) mais pas trop difficile. 2 - c’est complètement barré et je pèse mes mots ! 3 - ce n’est pas cher, vu que la date de parution est 2006, donc trouvable, mais pas cher.

Mais vieux dit moche, non ? Et je suis bien placé pour le savoir ! Et non ! C’est comme un Prince of Persia (Les sables du temps), comme un gros pixel, comme un point & click (salut Jimmy) ça ne vieillit que très lentement.

Alors certains mécanismes sont un peu redondants, certains passages un peu gonflants... Mais franchement : c’est exactement ce qu’un jeu vidéo doit apporter : un monde de fantaisie, impossible à reproduite ailleurs :
— N’avez-vous jamais rêvé d’être Godzilla ?
— N’avez-vous jamais voulu prêter main forte à Napoléon (pas Naboléon, hein !) dans une partie de Wargame ?
— N’avez-vous jamais imaginé être une boule de flipper ?
— N’avez-vous jamais espérer pouvoir écrabouiller un écureuil d’un coup de poing ?

Tim, Tim Schafer est une sale bête américaine (méfions-nous des américains) qui nous a fait perdre le peu de temps qu’il nous reste sur cette planète avec (participation ou création) :
— Monkey Island (le 1 et le 2, les pires)
— Day of the Tentacle (vous pouvez y allez aussi, c’est du gravos !)
— Tout un tas d’autres trucs auquel je n’ai pas joué mais faut savoir rester digne.
— Un jeu est en préparation, peut-être sera-t-il naze mais tout le monde n’est pas John Romero.

Voilà.